Babyfoot Loaxe : un babyfoot made in Provence
Un tourneur fraiseur de formation, passionné par le travail du bois et le foot. Tout paraissait réuni pour lancer babyfoot Loaxe, une entreprise de rénovation et de fabrication de babyfoot.
Le baby-foot revient en force, il est à nouveau au goût du jour. C’est une très bonne nouvelle pour Joël Tremolliere, à la tête de Babyfoot Loaxe. Cet artisan, passionné de football et de tous ses dérivés depuis sa plus tendre enfance, est spécialisé depuis cinq ans dans la restauration de baby-foot. Depuis un an, il a ajouté une nouvelle branche à son activité professionnelle en proposant ses réalisations. Comprendre : créer un baby-foot de A à Z. « Pour la conception des joueurs, je m’adressais à une société, mais à partir de février, j’aurai également mes propres joueurs. Et ils n’auront pas grand-chose à voir avec ceux qu’on connaît aujourd’hui. Ils seront plus design. » Mais que les puristes se rassurent, il en faut pour tous les goûts. Du coup, Joël Tremolliere conçoit, au choix, un baby-foot design-contemporain, mais propose aussi un modèle vintage-rétro (en bois et non en contre-plaqué).
Dans les salons, pas dans les caves
Pour lui pas de doute, le babyfoot, notamment celui qui est design contemporain, peut rentrer dans beaucoup de salons. Il fait partie du mobilier. L’idée n’est surtout pas de le mettre à la cave. Et pour satisfaire le plus grand nombre, les babyfoot de cet artisan sont personnalisables. « Je permets au client de choisir ce qu’il veut, dans la mesure du réalisable. » Il confectionne ses pièces dans son atelier à Venelles. Un babyfoot d’occasion peut se trouver dans une tranche de prix variant entre 400 et 1 200 €, souvent avec un très gros travail de rénovation à faire et donc un coût. « J’ai cherché à proposer, pour un babyfoot neuf, un prix similaire (à partir de 1 290 €). » Ceux qui souhaitent sauter le pas devront attendre un mois de délai pour la fabrication du baby-foot. Entre-temps, ils pourront se rendre, sur rendez-vous, dans l’atelier de cet artisan pour contempler l’avancée des travaux et échanger sur cette passion commune.
Caroline Dupuy
"Les Nouvelles Publications" - 27 janvier 2017
